Les implications des rendez-vous électoraux

Publié le par Pierre Maresca

 

La modification constitutionnelle qui a réduit le mandat présidentiel à 5 ans, l’alignant sur celui des députés, a considérablement transformé l’esprit des institutions, renforçant encore la primauté du Président de la République dont l’élection détermine désormais de manière décisive l’orientation politique de notre pays. En éloignant pratiquement définitivement la cohabitation, cette disposition nouvelle accrédite la « présidentialisation » de la Vème République. Ce qui conduit un certain nombre d’acteurs de la vie politique à proposer le passage à une VIème République qui assumerait cette mutation fondamentale en supprimant par exemple le poste de Premier Ministre, permettant entre autres au Chef de l’Etat d’être directement responsable devant la représentation nationale.

Le climat particulier de la dernière élection présidentielle avec la présence au second tour de Jean-Marie LE PEN a un peu atténué les effets de cette révolution institutionnelle qui n’a pas pu de ce fait produire tous ses effets. En 2007, ce ne sera plus le cas et l’exercice du pouvoir en sera bouleversé.

La Nouvelle-Calédonie participe aux scrutins nationaux et les citoyens français que nous sommes voteront donc, dans moins de 9 mois maintenant, pour désigner le futur Chef de l’Etat. Le choix pour les militants du Rassemblement–UMP est clair. Ils soutiendront massivement et sans état d’âme le candidat qui sera désigné par l’UMP en janvier prochain. Ce sera selon toutes probabilités Nicolas SARKOZY et nous nous plaçons délibérément et en confiance dans la perspective de son succès.

Un mois plus tard, dans le courant du mois de juin 2007 se dérouleront les élections législatives. L’importance pour la Nouvelle-Calédonie de donner deux députés à la majorité présidentielle se vérifie par le désastreux contexte politique actuel, résultat de la gestion de l’Avenir Ensemble dont les conséquences sont à évaluer dans le cadre plus général de l’Accord de Nouméa et par le nouvel environnement constitutionnel évoqué plus haut.

C’est conscients de ces impérieuses réalités que les candidats du Rassemblement-UMP, désignés par les militants lors du congrès du 14 octobre prochain pour partir à la bataille dans les deux circonscriptions calédoniennes, devront se situer. A charge pour eux ensuite de s’imposer face aux représentants des autres partis lors du scrutin législatif de juin 2007. Il leur faudra ensuite porter, pendant la durée de leur mandat, avec force et conviction, au sein de l’Assemblée Nationale, devant le Président de la République et son gouvernement le message du Rassemblement-UMP qui s’identifie essentiellement par "le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France".

Publié dans Politique

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